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Andalousie-Espagne 2022-(2)
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Lundi 24 janvier,
Le temps n'est pas terrible ce matin, il pleut légèrement mais c'est tout gris, donc prenons notre temps car les oiseaux attendrons ! Nous petit déjeunons tranquillement avant de nous préparer à nous rendre sur El Rocio où nous pourrons assouvir notre envie de nature. Nous sommes refoulés par un gardien de parking qui ne nous autorise pas à nous mettre sur des espaces énormes où il n'y a personne. Bref nous nous enfilons sur une piste et bien nous en a pris car nous allons avoir devant nous plusieurs espèces d'oiseaux qui sont là, loin mais visibles tout de même à l'œil nu. Nous restons un bon moment à les shooter avant de retourner sur le Parque où nous étions hier mais en allant sur un autre site. Hélas à ce site rien à voir, nous repartons donc sur El Rocio pour cette fois ci visiter le village qui semble vraiment typique. Mais avant nous savourons un délicieux repas que nous prépare ma moitié et c'est vers 14h30 que nous allons visiter ce village. Nous avons l'impression d'être au Mexique où tout du moins non loin de la frontière avec les USA et de pénétrer dans un village western. Pas de goudron ici , toutes les routes sont ensablées, ce qui donne ce charme et qui nous transporte loin de l'Europe. Nous allons arpenter les chemins durant 1h30 avant de retourner sur notre spot d'hier soir pour une nouvelle nuit loin de la foule du camping.
Cigognes
Vanneau
Spatules
Héron
Le village de El Rocio
Mardi 25 janvier,
Encore une belle nuit sous le ciel andalou, ce matin nous allons retourner au Parque Donana pour essayer de voir plus d'oiseaux et donc marcher plus longtemps. Nous quittons notre emplacement vers dix heures et sommes rapidement au parking du parc. Quelques voitures et de gros CC allemands sont là, nous ne serons pas seuls. Nous sommes rapidement sur place et découvrons foule sur l'étang. Comme avant-hier les flamants roses sont là, les ibis, quelques rapaces, trop loin, et de tout petits oiseaux que nous allons identifier au retour. Nous faisons notre tour en deux heures et décidons de nous rendre au Parque Marisma Del Odiel à Hueva, environ 100km d'ici. Nous y arrivons vers 13h30, déjeunons sur place et ensuite nous partons découvrir cet autre lieu de nature et nous verrons de tout petits oiseaux au bec rouge et ventre rouge que nous ne connaissons pas. Au moins nous ne serons pas venus pour rien. Nous allons aller jusqu'au bout du parc et ferons demi-tour afin de regagner notre halte du soir et toujours au même endroit à Matalascanas. Soirée tranquille, nous regardons la suite du parcours et demain nous serons à Jerez de la Frontera, encore une belle découverte à venir.
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Ibis
Aigrette-Ibis
Héron
Mercredi 26 janvier,
Ce matin nous quittons la région de El Rocio pour celle de Jerez de la Frontera, quelques deux cent kilomètres à faire avant d'y arriver. Une urgence s'impose, faire les courses car les réserves sont parties il faut donc refaire le plein. Nous stoppons chez Carrefour et allons passer pas mal de temps dans ce magasin. Nous en ressortons à 13h00 et nous nous dirigeons vers un emplacement trouvé sur P4N. Nous trouvons difficilement et vu ce que nous apercevons nous faisons demi-tour, nous nous trouvons un stationnement pour au moins avaler une bricole car nous avons faim.
Ensuite nous recherchons un nouveau point de chute pour cette nuit et nous en trouvons un à San Lucar de Barrameda, une sorte de terrain de camping avec électricité et de quoi faire les vidanges. le choix s'avère pas mal, nous avons de l'espace et pas de voisin immédiat.
Demain nous retournerons à Jerez pour assister au spectacle de chevaux andalous, il serait dommage d'être ici et de rater ça. Donc à demain pour la suite, maintenant repos pour nous, la route, les courses et trouver un dodo nous épuisent !
Jeudi 27 janvier,
9° dehors, c'est mieux qu'en Dordogne où il fait -5° ce matin, nous petit déjeunons et partons assez vite vers Jerez, environ une trentaine de kilomètres à faire. Nous arrivons assez vite à l'Ecole équestre des chevaux andalous. Le parking n'est pas trop loin et nous sommes vite à l'entrée. Réservation des billets pour le spectacle et pour accéder aux différents sites de l'école. Nous faisons donc les visites du musée puis du centre d'entrainement et de dressage et allons assister au spectacle qui est superbe malgré quelques longueurs pour certaines scènes. Nous en ressortons à 13h30 contents d'avoir vu ces magnifiques tableaux, parfaitement exécutés par des pros du dressage. Maintenant il fait faim, nous retournons à San Lucar de Barrameda, où notre place au camping nous attend. Heureusement que nous avions réservé car c'est pratiquement plein quand nous arrivons, ce soir nous aurons des voisins allemands de chaque côté, ils sont en nombre au sud de l'Espagne !
Il est 14h30 quand nous commençons à prendre notre repas, nous n'avons pas l'habitude de vivre de cette façon, c'est la joie des voyages.
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Vendredi 28 janvier,
Une bonne nuit qui fait du bien, soleil généreux ce matin, nous allons pouvoir rouler tranquillement vers l'étape du jour. Direction encore plus au sud à Barate où il semblerait qu'il y ait un parc naturel pour les oiseaux, alors en route.
Parfois dans les voyages il y a des journées "merdiques", celles ci en sera une pour ne pas correspondre à notre attente. Il faut trouver un site pour la nuit car c'est le plus important et là, rien, malgré une adresse fournie par nos amis où ils ont pu dormir quelques jours avant nous. Et bien c'est fini, la police expulse les campeurs vers 20h00, information fournie sur le site P4N en date du 23 janvier !
Deux campings sont fermés quand nous passons devant, il faut trouver autre chose mais ceci nous conduit bien loin des endroits que nous voulions visiter. Nous finissons par faire un stop sur un site de P4N et nous y trouvons de la place, cela ressemble à un camping, c'est aussi cher mais c'est tout. Pour une nuit cela ira bien, et comme cela nous allons pouvoir nous reposer.
Etant très loin de tout nous ne ressortons pas HugoIII de son emplacement, nous irons nous promener sur la plage avec un vent qui nous pousse rapidement mais qui va sérieusement nous ralentir au retour. L'emplacement est calme, en bord de l'océan, il semble être tenu par des anglais, nous parlons en anglais car leur espagnol est pire que le notre, cela reste sympa malgré tout, demain nous choisirons mieux notre déplacement.
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