-

Dimanche 4 août,

notre fille vient nous chercher à la maison pour nous conduire à la Gare St Jean à Bordeaux pour ce qui va être une longue journée de voyage jusque Roissy et surtout jusqu'à notre hôtel Ibis où nous passerons la nuit.

Nous nous installons pour la nuit à l’Ibis Style proche du Val et dînerons après un petit apéritif puis une reconnaissance pour demain matin afin de ne pas faire le tour de Roissy et prendre le RoissyVal qui nous mènera au terminal E.

Lundi 5 août,

Nous embarquerons vers 15h00 aussi nous ne quittons l'hôtel que vers 10h30 et stupeur il va nous falloir un peu plus de deux heures pour faire toutes les formalités d'enregistrements et de dépose des bagages. Il y a une foule comme nous n'avions jamais vue, des queues partout.

Pour finir l'embarquement à lieu avec un retard de quarante minutes et nous commençons à baliser car nous n'avons qu'une heure et demie à Montréal pour faire l'immigration, récupérer nos bagages et les déposer à la compagnie (WestJet) avant d'embarquer pour Halifax. Nous verrons bien.

Le vol se passe plutôt bien et finalement nous arriverons qu'avec 15 minutes de retard, les vents étant avec nous. Le périple pour les connections commence, nous suivons les indications et allons directement aux bornes pour faire les entrées au Canada, tout a changé, c'est assez rapide et cela permet de ne pas faire de queue à attendre son tour. Nous voyons ensuite un douanier qui nous pose quelques questions enregistre nos passeports et ne les tamponne même pas, nous voici entrée au canada. Nous récupérons nos bagages, les déposons chez Westjet et attendons l'heure du départ, nous avons une demie heure à attendre.

En une heure et vingt minutes nous arrivons à Halifax et comme nous ne sommes que quatre vingt personnes dans notre petit Bombardier nous sommes vite sortis et allons attendre nos valises.

Et bien là le stress est vite monté, nous attendons une bonne demie heure et constatons que nos bagages ne sont pas là, il y a d'autres personnes dans notre cas, nous sommes mal car pas moyen de se changer et d'avoir nos trousses de toilettes. Nous remplissons les formulaires , cela va durer une bonne heure et nous prenons une navette qui nous conduit à notre hôtel tout proche de l'aéroport. Il est 4h00 du matin chez nous, autant dire que nous sommes rincés, demain il fera jour et nous reprendrons nos chères activités.

Mardi 06 août,

Encore une petite nuit certainement à cause du décalage horaire et surtout au froid qu'il faisait dans la chambre même en ayant coupé la clim qui était à 16°, sont fous ces canadiens, nous qui venons du sud-ouest avec des températures proches des 40° depuis le mois de juin.

Nous avons reçu un email de Westjet nous confirmant que nos bagages arriveront par l'avion de 12h30 en provenance de Montréal, nous ne sommes donc pas pressés d'aller louer la voiture car il faudra attendre à l'aéroport l'arrivée de nos sacs.

Petit déjeuner pas super génial mais comme nous avions faim il nous fait tout de même du bien et nous partons par la navette vers l'aéroport un peu avant onze heure. Nous allons faire les démarches pour la voiture, cela ne dure pas longtemps puis allons attendre l'arrivée du vol de Montréal et surtout nos bagages, le stress revient. Et bien tout se termine bien car nos bagages seront livrés à l'heure cette fois-ci et le sourire revient sur nos lèvres, ouf, nous sommes contents.

Nous prenons la voiture et partons maintenant vers l'hôtel Best Western de Dartmouth proche du transitaire où nous devrons être à 8h30 demain matin pour faire les démarches afin de récupérer Hugo III. Mais cela sera demain et par Toutatis, que le ciel ne nous tombe pas sur la tête car nous collectionnons les ennuis depuis pas mal de temps.

Mercredi 7 août,

Une longue et difficile journée nous attend car la réception du véhicule est toujours un moment très stressant à passer surtout pour les formalités. Le transitaire est situé à trois kilomètres de notre hôtel et nous y sommes pour l'ouverture à 8h30 et serons bien accueillis. Les papiers de dédouanements sont prêts manque un seul document qui sera adressé au port avant que nous y soyons. Maintenant direction la douane pour les papiers d'importation du véhicule qui est essentiel pour entrer au pays.

Nous arrivons à la douane où nous faisons les formalités qui ne dureront que cinq minutes et en français s'il vous plait, ici la langue est l'anglais.

Nous partons en direction du port et cette fois ci c'est la dernière étape avant le bonheur, enfin espérons le.

Nous entrons au port après avoir enregistré à l'entrée, sommes équipés d'un "gilet jaune", non non nous ne manifestons pas, puis sommes accompagnés en voiture au lieu de prise en charge. Bon vos documents sont corrects mais il en manque un, le "delivery"? J'explique que ce document est arrivé par mail depuis le transitaire mais rien n'y fait, le monsieur ne veut rien savoir. J'insiste et il fini par nous conduire à l'étage supérieur ou il parle de notre manque de document à une personne, celle ci lui tend un papier, c'est le notre, ouf, mais il ne semble pas satisfait et va nous faire attendre un bon quart d'heure et transmettre le dossier à une autre personne fort sympathique qui nous accompagne au pied d'HugoIII, nous en faisons le tour, elle retire les scellés et me demande de tout vérifier ce que nous faisons complètement et là, surprise, bonne, il ne manque rien.

Nous sortons du port et allons rendre le véhicule de location qui nous a permis de faire toutes nos démarches. Retour sans souci à pied retrouver HugoIII, trois heures pour tout faire et en courant mais le résultat est là devant nous, nous sommes heureux, fourbus, complètement vidés et la journée n'est pas terminée.

Midi, nous devons aller faire les courses pour les jours à venir, trouver du gaz, bref il faut remplir le frigo et faire chauffer. Nous passons deux heures pour ces courses et nous allons déjeuner (il est 14h30) dans une pizzeria à proximité du supermarché.

Presque 16h00, maintenant il va falloir se trouver un endroit pour dormir mais surtout pour faire le rangement de toutes nos affaires et nous voici partis vers le nord d'Halifax où nous trouverons un camping sympa, très calme malgré ses plusieurs hectares de campeurs à l'année dans des engins énormes. Nous commençons le rangement mais très vite nous savons qu'il ne sera pas possible de tout faire aussi nous prenons la décision de rester encore demain, ce qui ne sera pas de trop. Et comme demain sera un autre jour alors à demain pour la suite.

Jeudi 8 août,

Difficile de ne pas se lever tôt avec le décalage horaire ce qui fait que nous sommes debout avant 7h00. Cette journée sera consacrée au rangement et prendre nos marques dans ce nouveau véhicule qui certes est sympa mais n'a pas l'espace ni autant de rangement que l'ancien Hugo II. Il va falloir nous y faire et je trouve tellement sympa la conduite que le manque d'espace ne me gène pas du tout. Pour Françoise c'est différent et trouver comment ranger facilement et surtout retrouver les choses n'est pas tout simple mais cela va venir, pas le choix.

Le soleil semble laisser la place aux nuages et en fin de soirée la pluie arrive, la nuit risque d'être bien arrosée. Nous serons couchés pas trop tard , lève tôt, couche tôt, c'est notre façon de faire mais va falloir prendre la mesure du décalage.

Vendredi 9 août,

Nous avons été rincé cette nuit, quelle douche, nous avions oublié le bruit sur la carrosserie, rappel à l'ordre ! Le voyage commence vraiment ce jour avec nos premières visites. Nous traversons vers le New Brunswick et maintenant nous allons longer la côte du sud pour nous rendre sur le parc de Fondy. Nous y passerons la nuit mais avant une halte aux Rochers Hopewell nous permettra de rencontrer la grande foule des vacances au Canada. Ben oui mon gars, c'est les vacances ici, tu ne le savais pas?

Cette petite balade à marée basse va tout de même nous faire du bien, bon faut être patient pour essayer de n'avoir personne sur les photos mais ce n'est pas simple. Nous arrivons sur le parc de Fondy en fin d'après midi et sommes tout contents d'avoir une place au campground, il est complet et demain nous ne pourrons pas rester car tout est retenu. Demain, et bien oui demain nous verrons bien où nous irons, il fera jour.

-